Jacques Dufilho ------------------------------------------------------------------------- BIBI FRICOTIN 1950 COURTE TETE 1956 -- Le garçon d'écurie TAXI, ROULOTTE et CORRIDA 1958 FRIPOUILLARD ET COMPAGNIE 1959 -- Le directeur de prison DANS L'EAU QUI FAIT DES BULLES ou LE GARDE CHAMPETRE MENE L'ENQUETE 1960 ------------------------------------------------------------------------- il en manque peut être quelques uns ... Il y a peut être quelques erreurs: ---> Merci de me le signaler à contact-site@defunes.org ------------------------------------------------- http://www.defunes.org Mort de Jacques Dufilho, une "gueule" du cinéma français AP | 29.08.05 | 20:51 PARIS (AP) -- Une "gueule" du cinéma français s'éteint. L'acteur de théâtre et de cinéma Jacques Dufilho est décédé dimanche à l'âge de 91 ans, a annoncé lundi son agent, sans préciser les causes du décès. Originaire du Sud-Ouest de la France, Jacques Dufilho a mené une carrière prolifique au théâtre -"L'avare (1962), "Le gardien" (1969)- et au cinéma -"Zazie dans le métro" de Louis Malle (1960), "Le crabe-tambour" de Pierre Schoendoerffer (1976)- jalonnée de nombreux prix (César, Molière), et se qualifiait lui-même de "comédien paysan" en référence à son activité première, l'agriculture. Reconnaissable à son visage hors-normes et à son allocution particulière, Jacques Dufilho avait également tourné pour la télévision -"Le vent des moissons" (1988), "Orages d'été, avis de tempête" (1988). Né le 19 février 1914 à Bègles (Gironde), ce fils de pharmacien était monté à Paris dans les années 1930 pour faire carrière dans les métiers du spectacle. Après des débuts au café-théâtre, il est remarqué par l'acteur Charles Dullin, qui deviendra son mentor. Suivra une longue carrière au théâtre, qu'il privilégiera toujours par rapport au cinéma. En 1962, son interprétation de "L'avare" marquera les esprits, et il obtiendra le Molière du meilleur acteur en 1988 pour son rôle dans "Je ne suis pas Rappaport" de Herb Garner. Egalement remarqué en 1969 dans "Le gardien", d'Arnold Pinter, il entretiendra notamment une longue collaboration sur les planches avec le metteur en scène Georges Wilson ("Les Aiguilleurs", "L'escalier", "Léopold le bien aimé"). En marge du théâtre, Jacques Dufilho mènera une prolifique carrière au cinéma, pour lequel il tournera plusieurs dizaines de films, mais souvent pour des seconds rôles. Il sera d'ailleurs récompensé par deux César dans cette catégorie pour ses interprétations dans "Le crabe tambour" de Pierre Schoendoerffer (1976) et "Un mauvais fils" de Claude Sautet (1980). Il joua notamment dans "La guerre des boutons" d'Yves Robert (1961), "Notre-Dame-de-Paris" de Jean Delannoy (1956), "Le cheval d'orgueil" de Claude Chabrol (1980), "Y a-t-il un Français dans la salle" de Jean-Pierre Mocky (1982) et "Pétain" de Jean Marboeuf (1983). Plus récemment, on l'avait vu dans "Les enfants du marais" de Jean Becker (1998) et "C'est quoi la vie?" de François Dupeyron (1999), dans un rôle rappelant ses origines paysannes. "Au fil de près de soixante années d'une carrière bien remplie, sa présence puissance a marqué d'une empreinte profonde le théâtre et le cinéma français", a réagi le président Jacques Chirac dans un communiqué. Cette "personnalité originale et authentique" avait "su conserver, malgré sa célébrité, une part de mystère qui ne le rendait que plus attachant. Pudique et émouvant, il occupait une place singulière sur la scène et à l'écran". "Cet homme profondément attaché aux valeurs de la terre a su, par son humanité grave, par ses silences et sa voix inimitable, transfigurer les rôles qui lui ont été confiés. Il restera l'un des plus grands acteurs de notre époque", a salué le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres dans un communiqué. AP