La grande Vadrouille - Les vrais planeurs


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From: Laurent PERRIN

Sent: Monday, June 11, 2007 12:33 AM

Subject: Re: Le site de Louis De Funes

 

J'ai réussi à prendre en photo un planeur, appartenant à 1 collectionneur habitant dans la Somme.

Ce serait un des 2 planeurs ayant tourné dans LA GRANDE VADROUILLE.

 

Ce collectionneur m'a aimablement autorisé à vous envoyer les photos. Le planeur n'est pas entièrement reconstitué ( il manque les ailes, qu'il possède mais elles ne sont pas montées; elles sont visibles, je les ai prises en photo ) mais il est aisément identifiable. J'ai comparé au film, en faisant moult arrêts sur image et, franchement, c'est exactement le même.

 

Ce collectionneur possède également le FIESELER STORCH ayant tourné dans le film et est quelqu'un de très honnête. Franchement, je pense qu'il a l'appareil original.

 

 

 

 

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From: Christian RAVEL

Sent: Thursday, June 14, 2007 10:02 PM

Subject: Re: Le site de Louis De Funes - La grande Vadrouille - Les lieux detournage - Le planeur de la grande Vadrouille

 

Bonsoir, Tout d'abord, je confirme que les photos présentées sont bien celles d'un Castel C-25s et que les couleurs semblent bien correspondre aux planeurs du film. Par contre, les infos que j'ai à ce jour sur le F-CRMI (voir ci-dessous) ne font pas mention du film. Ceci n'est toutefois pas une preuve car ces machines peuvent parfaitement avoir été achetées à divers clubs juste pour le film.

 

Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

Amicalement.

 

Christian RAVEL

Musée Régional de l'Air Angers-Loire-Aéroport 49140 Marcé

 


 

 

Castel C-25s n° 169 F-CBAY

puis F-CRMI : Fabriqué le 21 octobre 1947 par les Établissements Fouga à Aire-sur-Adour, dans les Landes et réceptionné en vol le 22 par Léon Bourrieau (0 h 04).

 

Affecté au Centre-inter-club de Meaux par ordre d’affectation n° 6249 du 3 novembre 1947 et livré le 19 du même mois.

Réceptionné le 8 décembre suivant par Véritas à Meaux-Esbly et termine l’année avec 1 h 40 et 9 lancers.

 

Accidenté le 14 avril 1948 et réparé aux Établissements Victor Minié Aéronautique de Saint- Cyr (poutre caisson et cadre habitacle, revêtement sous le fuselage, longeron aile droite et aileron gauche).

 

Essayé en vol le 25 mai 1948 par Dalibon (0 h 25).

Arrêté à nouveau le 17 juillet 1948 à 28 h 41 et 310 lancers.

 

Ne revole que le 25 mars 1951 et termine l’année avec 272 heures 53 et 2 599 lancers.

 

Revole ensuite jusqu’au 24 mai 1952 (331 heures 32 et 3 251 lancers) puis entre en révision générale effectuée du 18 novembre 1953 au 30 septembre 1954 aux Établissements Niepce à Billancourt sous contrôle du Bureau Véritas puis revient au Centre-inter-club de Meaux.

 

Vol de contrôle le 2 octobre 1954 effectué par Vinsonneau (0 h 30). Rapport Véritas Paris n° 9968 du 5 octobre 1954 (av. 51 748) : V avec 332 heures 02 et 3 252 lancers (av. 49 374).

L’appareil est alors immatriculé F-CBAY. Revole en mars 1955 et termine l’année avec 645 heures 09 et 4 846 lancers puis est mis en place au Centre-inter-club de La Ferté-Alais en décembre 1955 avec la voilure en révision générale par l’Association Aéronautique de la Région Parisienne,

 

Vu par Véritas le 11 avril 1956 (rapport av. 56,930 n° 3). Totalise fin 1956 : 907 heures 44 et 6 164 lancers.

 

Revole en avril et mai 1957 (988 heures 01 et 6 540 lancers) puis est accidenté en mai 1957 (avant du fuselage détruit jusqu’au cadre principal, aile gauche coupée en deux) et mis en révision générale puis cédé par Décision ministérielle n° 2873 du 2 mai 1958 et contrat de cession établi le 30 juin suivant.

 

La révision générale est effectuée à la Coopérative des Ateliers Aéronautique de la Région Parisienne de Beynes et le vol d’essai est assuré par Gomy (0 h 20) le 21 juin 1963 puis le planeur retourne à Persan-Beaumont le 22, piloté par Chaine. Participation de 7 500 francs à première révision générale d’un planeur cédé accordée par décision n° 89/RG du 9 novembre 1962 et versée par mandat n° 3970 du 12 décembre suivant.

 

Termine l’année 1963 avec 1 100 heures 06 et 6 792 lancers. Le dernier vol reporté sur le premier carnet de vol se situe le 9 août 1964 avec 1 181 heures 34 et 7 024 lancers.

 

Certificat de navigabilité restreint n° 46965 du 31 août 1964. Le planeur devient F-CRMI. Véritas 1966 : Association Aéronautique de la Région Parisienne Persan-Beaumont. V à Persan du 14 janvier 1966 au 14 janvier 1967. N’apparaît pas au registre Véritas 1979.

 


 

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From: jean-andre.simon To: Christian Petit

Sent: Thursday, March 13, 2008 8:53 AM

Subject: Re: Le site de Louis De Funes - La grande Vadrouille - Les lieux de tournage - Les planeurs de la grande Vadrouille

 

Bonjour.

 

La réponse est toute simple :

Ce planeur porte l'immatriculation F-CRMI.

 

 

Il est toujours inscrit au registre de la DGAC, situation "R" à réviser, propriété de Mr.Edouard Lorich, dernière localisation connue Thionville-Yutz. (Mais ça ne signifie pas qu'il soit à Thionville. Il est possible que, vu l'état des longerons et autres parties maitresses, il fut laissé à l'état d'épave et qu'un nostalgique ait décidé de le garder quand même. Ca nous est arrivé.)

 

Si on recherche les planeurs achetés par les films CORONA, le CRMI n'y figure pas... navré.

De plus, l'heureux propriétaire de cette relique n'a pas du bien regarder le film : le dessus du fuselage, à l'avant, est peint en noir...

Je me suis laissé dire - mais est-ce vérifiable ? - que la famille De Funès détiendrait encore un fuselage... ?

 

Quant au Fieseler, navré aussi, toutes les biographies de Gérard Streiff nous disent qu'il l'a écrasé en mer au large des côtes italiennes pour les besoins d'un tournage. (Source : Vincent Chapeau.) J'ajoute - mais là c'est du purisme - que ce n'était pas un Fieseler mais un Morane 502. Le FI 156 "Storch" (cigogne) de Gherardt Fieseler était équipé d'un moteur en V inversé "Argus". Les capotages avants couvraient entièrement le moteur. Ca faisait un joli "nez pointu."

 

Le Fieseler fut construit en France durant l'occupation sous la dénomme de "Morane 500 Criquet." Il portait le même moteur en V inversé, assez peu fiable par ailleurs. Il fut utilisé par l'armée française jusqu'à la campagne d'Indochine.

 

Par la suite, des remotorisations successives firent apparaître des moteurs en étoile Salmson ou Jacobs.

Le "JP+2" de Streiff était un MS 502 reconnaissable au moteur en étoile Salmson 9 cylindres et à la forme particulière de l'échappement double placé devant. Il y a beaucoup de chapeaux de Napoléon, beaucoup de lits dans lesquels il aurait passé une nuit...

 

Moi qui habite pas loin de la fameuse "Route Napoléon" je pourrais dormir chaque soir dans une auberge différente, et chaque fois dans le lit de l'empereur ! J'ai même un copain qui détient le carnet de vol du jeune Bonaparte, alors aux cadets de Brienne, quand il prenait des cours de pilotage sur la base OTAN de Brienne-le-Château ! (Mort de rire !)

 

Raisonnablement, je crois qu'il faut dire "un planeur - comme ceux - de la Gde vadrouille."

 

Si on ote le "comme ceux" ça change tout...

Mais n'est-ce pas là la rançon du succès ?

 

Amicalement,

Jean André SIMON.

 

 

 

 


 

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From: Evrard Nancy

Sent: Friday, August 03, 2007 4:59 PM

Subject: Le site de Louis De Funes - Le livre d'or

 

J'aimerais vous apporter quelques précisions à propos de l'avion Fieseler Storch du film "La grande vadrouille". Monsieur Laurent Perrin, un de vos internautes, a cru le voir chez un collectionneur de la Somme. C'est impossible car pour la petite histoire il appartenait à Gerard Streiff, aviateur cascadeur à l'époque qui l'avait acquis spécialement pour les besoins du tournage.

 

 

Après la grande vadrouille, l'avion terminera sa carrière dans la méditérannée.

Car pour les besoins d'un autre film, le cascadeur ira s'écraser avec son avion en mer ,au large des côtes Italiennes.

 

Un petit mot aussi à propos des planneurs : ce sont bien des castel 25 S biplace. Ce sera aussi Gerard Streiff qui se chargera de les acquérir pour la production de la grande vadrouille. Deux planneurs seront achetés 2.500 francs pièce à Saint-Dizier en Haute marne et deux autres dans des aéroclubs de la région parisienne.

 

Deux autres viendront de Beynes dans les Yvelines. En tout, il y en aura 6 , 4 en état de vol permanent et 2 pour se fournir en pièces détachées. J'espère que ces informations vous aideront à continuer votre site et je reste à votre disposition pour d'autres renseignements concernant la grande vadrouille.

 

 

Les faux planeurs >>>


Voir également les page : http://perso.orange.fr/aircollection/c25s.htm

http://www.retroplane.net/forum/viewtopic.php?t=773&start=60

http://gprc.free.fr/volavoile/romanin/romanin60/vadrouille.htm



Merci à Laurent PERRIN pour ses photos & infos !! :o)
http://www.defunes.org

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